Une grande partie des accidents de la circulation qui impliquent un véhicule à moteur ont une cause mécanique. Dans la plupart des cas, cette défectuosité a été engendrée par un mauvais entretien du véhicule ou par le vieillissement des pièces et des équipements. Pour réduire ces chiffres alarmants, une réforme législative a été adoptée il y a 30 ans. Elle impose un contrôle technique obligatoire des véhicules afin de vérifier leur état, leurs équipements, leurs dispositifs de sécurité et leur impact sur l’environnement. En 2018, le dispositif a été renforcé pour augmenter le nombre de points de contrôle.
Le contrôle technique est-il obligatoire ?
Tous les véhicules de particuliers et de professionnels de plus de 4 ans doivent se soumettre à un contrôle technique tous les deux ans afin de vérifier. Pour les véhicules neufs, le premier contrôle technique du véhicule devra être réalisé dans les 6 mois précédant le 4e anniversaire de sa mise en circulation. Ensuite, ils doivent avoir lieu tous les deux ans. En cas de manquement à cette obligation comme à celle de la contre-visite, le propriétaire du véhicule risque une amende forfaitaire de 135 euros, auxquels s’ajoutent les amendes correspondantes aux pièces constatées défaillantes. Dans certains cas, une immobilisation du véhicule peut être demandée si l’on constate une défaillance critique. Ces obligations sont communes pour tous les véhicules particuliers autorisés à circuler sur la voie publique et pour tous les véhicules professionnels privés comme les voitures de fonction ou encore les véhicules utilitaires par exemple.
Quels sont les différents points de contrôle du contrôle technique ?
Aujourd’hui, depuis la dernière réforme, il y a 133 points de contrôle. Ces derniers portent sur 9 catégories :
- L’identification du véhicule et notamment le contrôle des papiers ainsi que des plaques d’immatriculation avant et arrière.
- Les équipements de freinage avec le contrôle des plaquettes et des disques de freins
- Le contrôle de la direction (le boitier et le volant)
- Le contrôle de la visibilité au niveau du pare-brise, des rétroviseurs latéraux et des rétroviseurs centraux.
- L’état des phares, des clignotants, des dispositifs réfléchissants et des équipements électriques
- L’état des pneumatiques, des roues, des essieux et des suspensions (amortisseurs)
- Le contrôle du châssis de la voiture et de certains accessoires
- Les équipements de sécurité : avertisseur sonore, ceintures de sécurité
- Le contrôle de la pollution et des nuisances sonores
Au contrôle technique automobile, il existe trois niveaux de défaillance :
- Mineure : dans ce cas, le contrôleur l’indiquera sur le procès-verbal sans qu’il y ait besoin d’effectuer une contre-visite.
- Majeure : ces défaillances devront être corrigées et une contre-visite sera alors nécessaire.
- Critique : une immobilisation du véhicule peut être demandée.
Où peut-on effectuer un contrôle technique ?
Pour réaliser un contrôle technique, il est nécessaire de trouver un centre de contrôle qui dispose d’un agrément. Pour être certain de trouver un prestataire qui assure un contrôle de qualité, il existe des réseaux de concessionnaires comme celui d’autosphere par exemple. Avec 250 centres de contrôles répertoriés dans toute la France, il est plus facile de trouver un prestataire agréé par l'état. L’autre avantage des réseaux, c’est que la qualité des contrôles est garantie par l'ensemble du réseau, ce qui a tendance à rassurer davantage les automobilistes.