Pour les logements dont le système de chauffage est alimenté par du bois, l’un des principaux challenges est de choisir le meilleur bois de chauffage. Il faut en effet savoir que tous les bois ne se valent pas, que ce soit en termes de performance énergétique ou de sécurité.
Mais comment donc faire le bon choix ? Quels sont les paramètres à prendre absolument en compte ? Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ?
Le bois sec : meilleur bois de chauffage
Le premier paramètre important dans le choix du meilleur bois de chauffage est le taux d’humidité.
Les différentes catégories de bois en fonction du taux d’humidité
Sur la base de leur teneur en eau, on distingue principalement trois catégories de bois :
- Les bois verts : plus de 35 % d’humidité ;
- Les bois mi-secs : taux d’humidité compris entre 23 et 35 % ;
- Les bois secs : bois dont le taux d’humidité est inférieur à 23 %.
Naturellement, l’idéal est d’opter pour le bois le plus sec possible. En effet, plus il est sec, plus les qualités thermiques d’un bois sont bonnes. À l’opposé, un bois humide chauffe moins, dégage beaucoup de fumée et de gaz carbonique, et encrasse les appareils de chauffage.
Comment identifier un bois sec ?
Afin de vous assurer que vous achetez bien du bois sec, il suffit de le soupeser. Plus il est léger, plus il est sec. De même, un bois fendillé est généralement peu humide.
Par ailleurs, le bois dont l’écorce se détache facilement et qui présente des craquelures du centre vers le bord est supposé sec.
Autre astuce : prenez deux bûches et tapez-les l’une contre l’autre. Si le bruit obtenu est sec, vous êtes sur la bonne voie.
Enfin, vous pouvez tout simplement acheter un testeur d’humidité. Ces petits appareils sont très efficaces pour identifier les bois secs. De plus, ils ne coûtent pas cher (25 € en moyenne).
Comment sécher efficacement le bois ?
Si vous souhaitez produire vous-même votre bois de chauffage, sachez que la durée du séchage idéale dépend de l’essence de bois concernée.
Pour faciliter le processus, fendez les bûches en petites sections et stockez-les dans un endroit ventilé. Couvrez le tas réalisé tout en laissant un côté ouvert pour favoriser l’aération.
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Quelle est la meilleure essence de bois de chauffage ?
Avant de se lancer dans la recherche du bois de chauffage le plus performant, il est important de connaître les différentes familles d’essences de bois. Évidemment, chacune d’entre elles possède des caractéristiques spécifiques qui définissent son efficacité pour le chauffage.
On distingue principalement :
Les bois de feuillus durs
Cette catégorie regroupe, entre autres, les essences de bois comme le hêtre, le chêne, le frêne, le charme et l’orme. Ces essences produisent souvent une bonne combustion et possèdent d’un rendement calorifique optimal. Ce sont les bois les plus recommandés pour le chauffage.
Bon à savoir : le châtaignier, le robinier et les arbres fruitiers (pommier, poirier, merisier, etc.) peuvent être inclus dans cette catégorie, même s’ils sont en réalité des bois mi-durs.
Les bois tendres
Dans cette famille d’essences de bois, on retrouve le bouleau, l’érable, l’aulne ou encore le saule (salix). Ces bois brûlent rapidement, sans pour autant produire beaucoup de chaleur. Ils produisent par ailleurs de très belles flammes.
Pour un rendement optimal, vous pouvez les associer aux bois feuillus durs.
Les bois résineux
Le pin maritime, l’épicéa, le pin sylvestre, le sapin et le mélèze sont les principales essences de bois résineux. Ces bois sont à éviter dans les dispositifs de chauffage, car leur combustion dégage de la résine. L’appareil de chauffage et la cheminée sont alors très rapidement couverts de crasse ; ce qui augmente le risque de feu de cheminée.
Ils peuvent toutefois être utilisés occasionnellement pour l’allumage du feu.
Quel est le meilleur bois de chauffage en termes d’énergie calorifique ?
Le pouvoir calorifique est un autre critère important à prendre en compte pour choisir le meilleur bois de chauffage. Pour une même quantité de bois brûlé dans les mêmes conditions (à taux d’humidité équivalent), il est en effet possible de classer les essences bois par ordre de pouvoir calorifique.
Sur cette base, la famille d’essence de bois avec le plus fort pouvoir calorifique est celle des bois feuillus durs. Celui-ci est estimé à environ 2 000 kWh par mètre cube apparent ou par stère de bois brûlé.
Viennent ensuite les bois mi-durs qui disposent d’un pouvoir calorifique estimé à 1 700 kWh par stère de bois brûlé. Les bois tendres et résineux ferment le classement, avec un pouvoir calorifique d’environ 1 600 kWh par mètre cube apparent.
Quel bois de chauffage ne pas utiliser ?
Pour votre sécurité, évitez d’utiliser les bois qui éclatent en foyer fermé. Il s’agit notamment du châtaignier et du robinier qui ont tendance à provoquer des projections incandescentes. Évitez également les bois qui génèrent beaucoup de fumée et de résine.
Ces bois encrassent le foyer, ce qui détériore l’équipement de chauffage. Il en est de même pour les bois trop humides qui brûlent mal et encrassent aussi la cheminée.
Bon à savoir : le tilleul, le platane ou encore le peuplier sont des essences de bois qui offrent peu de rendement à la combustion.
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