La pandémie de coronavirus a induit de nombreuses conséquences dans la vie sociale comme dans l’économie. Ce dernier point à son tour impacte les jeunes chefs d’entreprise et leurs sociétés. Les activités sont fragilisées et le chiffre d’affaires connaît une forte baisse. Face à une situation aussi compliquée, des aides extérieurs importantes sont nécessaires.
En France, le gouvernement a adopté progressivement des mesures d’aides aux autoentrepreneurs pour assurer leur survie durant cette période difficile. Ces solutions impacteront les obligations financières et sociales de ces entreprises en fonction de leurs caractéristiques.
Le report des charges sociales et fiscales
À la déclaration de votre chiffre d’affaires, vous avez la possibilité de reporter durant les mois de mars, d’avril et de mai le prélèvement de vos cotisations sociales. Vous pourrez ensuite payer durant une certaine durée les frais ainsi reportés. La présente mesure a l’avantage de réduire les charges sociales de l’entreprise.
Quant aux prélèvements fiscaux, vous pouvez soumettre une demande de reports. Les impôts en retard pourront eux aussi être payés de façon échelonnée sur plusieurs mois en fonction de la décision du gouvernement. Les autres factures publiques pourront subir le même traitement après que vous ayez soumis votre proposition.
Le fonds de solidarité
Mis en place par le gouvernement pour faire face à la crise des entreprises, cette caisse à deux volets à l’avantage de venir en aide aux entreprises répondant aux conditions fixées et ayant été fragilisées durant les trois derniers mois. Une partie de ce fonds sera alloué à toutes les autoentreprises. La seconde partie permettra d’entretenir les auto-entreprises ayant au moins un salarié. La première forme d’aide sera plafonnée à 1500 €.
Le paiement des indemnités
Si vous avez la garde à domicile de vos enfants, le gouvernement vous accordera une indemnité compensatrice plafonnée en fonction du nombre de vos enfants, de leur âge ainsi que de l’importance de votre activité.
Les subventions
Afin d’assurer la survie de votre entreprise et la poursuite des activités, vous pourrez avoir recours à des subventions vous permettant de vous équiper en dispositifs de protection. Vous pourrez ainsi commander par exemple des hygiaphones en ligne. Ce sera plus facile de vous munir de plaque de protection pour vos comptoirs et caisses sans pour autant porter préjudice au chiffre d’affaires de votre entreprise.
Demande d’assistance auprès de votre banque
Vous pouvez demander auprès de votre banque un report de remboursement de crédit ou un délai de maximum 6 mois. Il est aussi possible de supprimer les frais supplémentaires liés aux prêts. La banque pourra accélérer la procédure de prêt aux trésoreries les plus sensibles.
L’allongement des indemnités de chômage
Lorsqu’en plus de votre entreprise, vous bénéficiez d’une indemnité de chômage qui prend fin en cette période, il est possible de la prolonger. Vous pourrez donc profiter d’une source de revenus en dépit de la baisse du chiffre d’affaires de votre activité.
Le prêt garanti par l’État (PGE)
Auprès de votre prestataire bancaire, l’État vous offrira une garantie qui facilitera l’obtention d’un prêt pour renflouer votre trésorerie. Peu d’entreprises sont exclues de ce système. Ce qui permet de faciliter l’ensemble des démarches à effectuer.
La période du confinement a considérablement ralenti les activités économiques. Les autoentrepreneurs et les travailleurs indépendants sans soutien effectif sont les plus vulnérables. Les mesures ci-dessus recensées permettront d’assurer l’activité tout en permettant aux entrepreneurs de survivre. Les mesures institutionnelles telles que le report des paiements d’indemnités, de subventions offrent un soutien financier aux structures. La seule ombre au tableau reste l’incertitude liée à cette période. Les mesures étant établies pour au plus 6 mois, il sera difficile pour ces non-salariés d’établir un plan de survie.