Il est loin le temps où l’investisseur avait le choix entre bons d’Etat et actions bancaires. Aujourd’hui, une multitude d’actifs et de produits dérivés tels les CFD sont disponibles. Ces dernières années, on a observé un intérêt grandissant pour l’industrie fintech et les cryptomonnaies face aux actifs traditionnels. Le point.
Croissance soutenue pour les fintech
L’effervescence autour des cryptomonnaies n’est pas anodine. Elle reflète le succès d’un secteur tout entier : la fintech. Après les années 2000 et l’essor des GAFA, ce nouveau secteur a eu pour ambition de révolutionner le système financier traditionnel.
L’objectif de la fintech (contraction de Financial Technology) est d’intégrer de nouvelles technologies pour moderniser le système bancaire et notre rapport au monde financier. L’entreprise PayPal par exemple est considérée comme une des pionnières du genre.
L’appellation fintech regroupe un large éventail de projets : sites de crowdfunding, applications de prêts entre particuliers, systèmes de paiement par mobile, trading en ligne, cryptomonnaies et bien d'autres encore. Les investissements dans le secteur fintech durant les 6 premiers mois de 2018 ont atteint près de 60 milliards de dollars. Selon le rapport Fintech 2017 de Statista, le taux de croissance du secteur atteindrait les 20% sur les prochaines années.
Démocratisation des marchés grâce aux fintech
Les fintech ont considérablement facilité l'accès aux marchés financiers. Les investisseurs amateurs ou professionnels n’ont qu’à télécharger une application de trading en ligne comme celle d'IG pour investir via des produits de type Contrat sur la Différence (Contract for Difference ou CFD en anglais) par exemple. Les CFD permettent d'investir avec effet de levier et donc de minimiser le capital investi.
Autre évolution notable liée à l'avènement des fintech : l'augmentation du nombre d'investisseurs en cryptomonnaies. Si le Bitcoin est sans conteste la cryptomonnaie la plus connue, il en existe près de 2,000 autres. Parmi les plus importantes en termes de capitalisation, on peut citer Ethereum et Ripple. Aux États-Unis, le Bitcoin est d’ailleurs qualifié de matière première tout comme l’or ou le café par exemple.
Le Bitcoin peut-il être comparé à l’or ?
Il peut sembler incongru de comparer l’or, valeur refuge par excellence, au Bitcoin, actif au cours hautement volatil. Le graphique ci-dessous met d’ailleurs en évidence ces différences au niveau de l'amplitude du cours.
Si certains n’hésitent pas à franchir le pas, il semble plus sage de considérer les deux investissements comme complémentaires. L’or ainsi que le Bitcoin ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients. On le constate dans la comparaison ci-dessous.
En revanche, il est vrai que les deux actifs possèdent des attributs communs, notamment le fait que leur quantité est limitée. Le Bitcoin peut très certainement être qualifié de valeur refuge pour le secteur des cryptomonnaies. On comprend donc pourquoi les investisseurs particuliers et institutionnels s'y intéressent au détriment parfois d'autres catégories plus classiques comme des devises ou des actions.
Les fintech en France
Pour ce qui est des fintech, la France n’est pas en reste et l’association France FinTech publie annuellement son panorama du secteur. En 2018, trois entreprises de l’Hexagone se sont d'ailleurs distinguées parmi le top 100 des meilleures fintech établi par l’entreprise de consultance KPMG : Lendix, +Simple et Shift Technology.
Que ce soit via les entreprises elles-mêmes ou via des actifs comme les cryptomonnaies, les investissements dans le secteur devraient donc continuer d’augmenter en 2019 et gagner des parts de marché par rapport aux investissements traditionnels.
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