Traitements naturels de l’infection urinaire

infection urinaire

Cette maladie très fréquente touche principalement les femmes. Cependant, elle peut être observée chez les hommes et les enfants. Alors, comment survient l’infection urinaire ? Découvrez les causes principales ainsi que les symptômes de cette pathologie. On vous dit également tout sur les solutions naturelles pour prévenir le risque d’infection urinaire et soulager les signes lors de l’apparition de la maladie. Suivez nos conseils naturels pour venir à bout de ce mal souvent confondu avec la cystite.

Une infection urinaire : qu’est-ce que c’est ?

L’infection urinaire, souvent assimilée par abus de langage à une cystite, est une maladie qui se révèle très courante, notamment chez la femme. Il est d’ailleurs l’un des principaux motifs de consultation chez le médecin généraliste. Notez que ce mal peut concerner les hommes et les enfants, et notamment les bébés.

L’infection urinaire se manifeste principalement par des brûlures urinaires ainsi que par une envie très fréquente d’uriner. Or, malgré les envies pressantes, le sujet ne parvient à évacuer que quelques gouttes d’urine. D’autre part, des pesanteurs peuvent également être ressenties au niveau du bas du dos ou du bassin.

Il faut savoir que la plupart des infections urinaires se soignent d’elles-mêmes, sans recours à un traitement médicamenteux. La plupart du temps, une bonne hydratation suffit pour venir à bout de cette maladie.

A savoir : contrairement à la cystite qui est une inflammation de la vessie, l’infection urinaire est liée à des microbes, généralement des bactéries. Allez sur ce lien pour en savoir plus :https://youtu.be/vlE4ZEUr-dU

Les causes

Les bactéries responsables

A l’origine d’une infection urinaire, on trouve de nombreuses bactéries dont :

  • la bactérie intestinale Escherichia coli, plus connue sous le nom d’E.coli ;
  • la bactérie Staphylococcus saprophyticus. Très courante, elle est fréquemment observée chez les femmes jeunes ;
  • les bactéries Protéus mirabilis, Klebsiella pneumoniae et Enterobacter. Moins répandus, ces microbes peuvent également être mis en cause dans l’apparition d’une infection urinaire.

Pour diagnostiquer l’infection urinaire, il existe un test se présentant sous la forme d’une bandelette réactive. L’examen se déroule au cabinet du praticien. Généralement, le docteur prescrit ensuite un antibiotique pour lutter contre la bactérie E.coli. Et lorsque les symptômes persistent, le traitement médicamenteux subit un réajustement.

Les facteurs de risque

D’autre part, il existe un certain nombre de facteurs de risque impliqués dans la survenue d’une infection urinaire. Suivant le sexe du sujet, ces facteurs divergent.

Chez la femme, on constate :

  • le plus souvent, un manque d’hydratation ;
  • le fait de s’essuyer d’arrière vers l’avant après être allée à la selle. Ce mauvais geste favorise les infections urinaires ;
  • le fait de ne pas uriner juste après un rapport sexuel. Cela permet d’évacuer les bactéries entrées dans l’urètre ;
  • la constipation avec la stagnation prolongée de matières fécales dans le rectum. Cela est source d’infestation ;
  • une malformation de l’appareil urinaire. Ce facteur se révèle beaucoup plus rare.

Chez l’homme, il est fréquent d’observer une infection urinaire due à :

  • un rapport sexuel non protégé ;
  • une hypertrophie de la prostate. Cette cause est la plus courante chez l’homme plus âgé :
  • des obstacles à l’écoulement de l’urine. Il peut s’agir de calculs, compressions de la voie urinaire, pathologie de la prostate, etc.
  • un dysfonctionnement neurologique de la vessie.

Les symptômes

Parfois, l’infection urinaire n’engendre aucun symptôme. Cela est d’autant plus remarqué chez la personne âgée.

Néanmoins, on constate chez le sujet atteint de cette maladie les signes suivants :

  • une fièvre isolée, surtout chez l’enfant ou la personne âgée ;
  • des brûlures pendant les mictions et l’envie fréquente d’uriner. Parfois, les urines s’avèrent troubles, hémorragiques et/ou malodorantes ;
  • une pesanteur dans le bas du dos ou le petit bassin.

A savoir : une infection de l’urètre, du rein ou de la prostate se manifeste avec l’apparition de symptômes similaires. Cliquez ici pour plus de traitements :https://youtu.be/PftSsz3H1Nw

Les traitements naturels

Les remèdes de grand-mère et solutions naturelles ne remplacent pas un traitement à base de médicament. Cependant, il existe des aliments, des plantes ainsi que des gestes connus pour leurs bienfaits sur les infections urinaires.

Le jus de cranberry

Cette solution naturelle est réputée pour ses vertus antibactériennes. En effet, les substances contenues dans le jus de cranberry empêchent les bactéries de se coller aux parois des muqueuses du système urinaire.

Vous pouvez tout à fait boire de ce jus en prévention. Il existe des gélules à prendre 4 fois par jour, avant le repas. Il s’agit de cure de trois semaines. Et il n’y a aucune contre-indication.

L’airelle

L’airelle a un pouvoir antiseptique sur les voies intestinales et urinaires. Vous trouverez dans les magasins bio des bourgeons d’airelle. Diluez-en 6 gouttes dans une cuillère à soupe d’eau minérale, matin et soir, pendant un mois. L’opération peut être répétée deux fois par an. Et il n’y a aucune contre-indication. Cependant, les gouttes doivent toujours être diluées dans l’eau.

L’argile verte

Le pouvoir de l’argile verte n’est plus à démontrer. Pour soulager vos douleurs dans le bas ventre, utilisez un cataplasme d’argile verte. Appliquez un cataplasme prêt à l’emploi sur la zone de la vessie. Et dès les premiers signes de chaleur, enlevez-le. Si besoin, renouvelez l’opération quelques temps après.

A noter : sans danger et sans contre-indication, l’argile verte doit faire au moins 2 cm d’épaisseur pour être efficace.

Les huiles essentielles

Plusieurs  possèdent des bienfaits décongestionnants et antiseptiques. Faites-vous un massage aux huiles essentielles au niveau du bas du ventre lorsque survient une crise. L’opération est à répéter jusqu’à 4 fois par jour, si besoin est.

Utilisez un mélange d’huile essentielle de sarriette, estragon, santal et thym à thunajol (1 goutte de chaque) et de 5 gouttes d’huile essentielle de calophylle.

Attention, le massage à l’huile essentielle est fortement déconseillé chez la femme enceinte et chez l’enfant.

Les probiotiques

Pour restaurer la flore vaginale, il est conseillé de faire une cure de probiotiques. Cela permet également de booster l’immunité des muqueuses.

Il s’agit d’une cure de deux mois utilisée après la prise d’antibiotiques ou en prévention. Le produit se présente sous deux formes possibles : en capsule ou en sachet. La prise s’effectue à jeun, avec un verre d’eau ou de jus de fruit.

L’acupression

Pour accélérer la guérison d’une infection urinaire, vous pouvez utiliser un point d’acupression. Et pour stimuler l’énergie de votre vessie, massez le point situé derrière la malléole externe de votre pied. Cette petite excroissance osseuse est située à l’extérieur de la cheville. Notez qu’il est aussi possible de masser le creux situé entre l’annulaire et le majeur.

S’il n’existe aucune contre-indication chez l’enfant, en revanche, le point d’acupression est déconseillé chez la femme enceinte.

L’homéopathie

Dans certains cas, un traitement homéopathique peut venir à bout d’une infection urinaire et apaiser les symptômes.

Prenez 3 granules de Cantharis 5 CH et de Mercurius Corrosivus 10 DH toutes les heures.

Une tisane à base de plusieurs plantes

Faites bouillir dans un litre d’eau, pendant une vingtaine de minutes :

  • des queues de cerise (une poignée) ;
  • des fleurs de bruyères séchées (4 cuillères à soupe) ;
  • des baies de canneberge (1 cuillère à soupe).

Après avoir laissé infuser 45 mn, filtrez puis buvez-en 5 ou 6 tasses dans la journée pendant 10 jours maximum.

Attention, ce remède naturel ne convient pas aux enfants de moins de 6 ans, et les doses doivent être divisées entre 7 et 12 ans. En revanche, il peut être utilisé chez la femme enceinte ou allaitante.

Les aliments à éviter

D’autre part, il convient d’adopter un régime alimentaire spécifique pour éviter les infections urinaires à répétition. Parmi les aliments à proscrire, citons le thé, le café, les épices, le vin blanc, le champagne ainsi que le sucre. Sachez que la bactérie E.coli se multiplie davantage dans un terrain où il y a du sucre.

4.9/5 - (29 votes)