Pour réduire ses impôts de manière non négligeable, il existe plusieurs astuces. Outre le fait de bien remplir sa déclaration de revenus, il convient également de ne pas oublier les déductions, réductions et crédits d’impôts. Découvrez également les autres moyens qui existent pour faire diminuer la facture : don, investissement immobilier, etc.
Bien déclarer ses revenus en net
Pour ne pas avoir à alourdir la facture, il est primordial de bien déclarer ses revenus, sans commettre d’erreur.
Or, les contribuables déclarent souvent les revenus bruts au lieu des revenus nets. Lors de votre déclaration d’impôts, ne commettez pas cette erreur. Ce qui intéresse le Trésor Public, ce sont les revenus nets.
Conseil : pour ne pas payer plus d’impôt, il convient aussi de respecter le délai. Payer ses impôts en retard ou mal déclarer ses revenus peut entraîner des pénalités. L’administration fiscale vous réclamera alors des intérêts à payer.
A lire aussi : Comment faire sa première déclaration d’impôt ?
Déclaration d’impôt : ne pas oublier les déductions, crédits d’impôts…
Remplir correctement sa déclaration d’impôt est essentiel pour profiter de réductions et déductions dont les crédits d’impôts. En cas d’omission, vous paierez davantage d’impôts.
Sachez que vous pouvez tout à fait obtenir des réductions d’impôts sur le salaire déclaré et versé si vous employez du personnel à domicile en France (garde d’enfant, jardinier, femme de ménage…). Dans ce cas, le crédit d’impôt est égal à 50 % du montant des dépenses engagées au titre de l’emploi d’un salarié à domicile. Et ce, dans la limite de 12 000 euros par an.
Et le crédit d’impôt vous est également accessible si vous faites garder vos jeunes enfants par une assistante maternelle ou en crèche. En effet, cela est soutenu par l’Etat.
D’autre part, vous pouvez aussi avoir des abattements sur certains frais comme vos frais professionnels. Si vous utilisez votre véhicule personnel pour aller au travail, vous pouvez bénéficier d’un abattement fiscal. Quant aux artistes, ils ont le droit d’obtenir un abattement sur l’entretien de leur matériel, sur leurs soins médicaux, etc. En fonction de votre profil, renseignez-vous.
Comment réduire ses impôts grâce à la famille, et notamment aux enfants ?
Il est possible de déclarer et réduire vos impôts en famille car les enfants restent un catalyseur de réductions d’impôts. Pour cela, il est toutefois nécessaire de déclarer les enfants rattachés au foyer fiscal. En effet, un enfant augmente votre quotient familial d’une demi-part.
Ensuite, si vous êtes pacsés ou mariés, vous pouvez déclarer vos biens de manière commune. Néanmoins, dans le cadre du prélèvement à la source, il faut veiller à ce que le taux commun appliqué ne lèse pas l’un des conjoints s’il gagne beaucoup plus que son partenaire.
Sachez également qu’il est possible de verser diverses pensions alimentaires déductibles d’impôts en cas de divorce. Il peut s’agir d’une compensation financière, d’une aide aux charges du mariage, d’une pension aux enfants mineurs par l’intermédiaire de votre ex-conjoint(e).
Vous pouvez obtenir des abattements si vous versez une pension alimentaire à vos enfants majeurs pour les aider à vivre, les soutenir dans leurs études ou dans leur couple. Cependant, selon que l’enfant soit rattaché ou non à votre domicile, vous ne percevrez pas les mêmes avantages. Et il est envisageable d’obtenir une réduction d’impôts si vous logez un aïeul (parents, grands-parents…) de plus de 75 ans à votre domicile.
Faire des dons pour faire baisser ses impôts
L’autre astuce pour réduire ses impôts de manière non négligeable, c’est de faire des dons à des associations ou à des partis politiques.
En ce qui concerne les associations, il peut s’agir d’œuvres comme les Restaurants du Cœur, la Croix Rouge, le Secours Populaire, la Fondation Abbé Pierre, etc. Cependant, d’autres associations à but non lucratif et philanthrope vous permettent d’obtenir une réduction d’impôts.
Et vous avez aussi la possibilité d’effectuer un versement à un parti politique, celui de votre choix. Ce paiement, soutenu par l’État, vous permet d’obtenir des réductions sur votre impôt. Notez toutefois que les déductions sont plafonnées à un certain montant.
Comment défiscaliser dans l’immobilier pour obtenir une réduction d’impôt ?
Le dispositif Pinel
Si vous souhaitez investir dans la pierre et mettre en location, sachez que la loi Pinel vous permet d’obtenir une réduction d’impôt. Cet avantage est valable dans l’ancien et dans le neuf. Néanmoins, il faut que le logement soit mis à neuf ou soit déjà neuf à l’achat pour pouvoir louer sous le régime Pinel, et ainsi obtenir une réduction de :
- 12 % pour les locations engagées pour six ans ;
- 21 % pour les locations engagées pour douze ans.
L’attribution de la réduction d’impôt est conditionnée au fait que :
- le contribuable s’engage à louer le logement pour 6, 9 ou 12 ans ;
- le logement se situe dans une zone A, A bis ou B1 ;
- les ressources du locataire n’excédent pas un plafond déterminé.
D’autre part, pour profiter de la défiscalisation, vous devez louer votre bien immobilier en qualité de résidence principale aux occupants. Et les locations s’effectuent en fonction du seuil de revenus des locataires. Ce seuil varie selon la zone dans laquelle vous résidez.
Les autres dispositifs de défiscalisation dans l’immobilier
Outre le plan Pinel, il existe d’autres dispositifs permettant de réduire son impôt en investissant dans l’immobilier :
- la loi Bouvard offre une réduction d’impôt de 11 % du montant de l’investissement. Cela concerne l’acquisition d’un bien loué meublé ;
- la loi Malraux permet de réduire son impôt en investissant dans des biens anciens et réhabilités situés sur des sites patrimoniaux remarquables ;
- la loi monuments historiques offre un avantage fiscal en contrepartie de l’acquisition d’un monument classé ;
- enfin, notez que le statut de loueur en meublé professionnel offre une fiscalité avantageuse.
Investir dans le capital d’une PME pour réduire son impôt
Sous réserve que vous gardiez vos parts pendant au moins 5 ans, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt de 18 % dans la limite de 50 000 euros d’investissement pour un célibataire et 100 000 euros pour les couples soumis à une imposition commune.